Dix-sept Crus des Côtes du Rhône s’égrènent le long du Rhône, huit dans la partie septentrionale (Château – Grillet, Condrieu, Cornas, Côte – Rôtie, Crozes – Hermitage, Hermitage, Saint – Joseph, Saint – Péray, ) et neuf dans la partie méridionale (Beaumes – de – venise, Cairanne, Châteauneuf – du – Pape, Gigondas, Lirac, Rasteau, Tavel, Vacqueyras, Vinsobres). Les Crus sont le point d’aboutissement d’un long processus de reconnaissance historique et d’une notoriété internationale.
Parmi ces crus, Châteauneuf-du-Pape et Tavel sont originaux pour leur ancienneté. Châteauneuf-du-Pape et Tavel sont les premiers crus reconnus avant même la création de l’INAO. L’appellation Châteauneuf – du – Pape, reconnue en 1936 est l’une des toutes premières en France. Les conditions d’obtention de l’appellation ont ensuite influencé la rédaction des AOC.
À Tavel, un syndicat de défense est créé dès 1902. D’autres crus sont originaux par la production particulière de leurs vins. Lirac est le premier cru à pouvoir prétendre aux trois couleurs rouge, rosé et blanc en 1947. Le cru Saint-Péray a obtenu en 1936 une AOC pour ses vins effervescents de qualité, avant de s’étendre aux vins tranquilles.
Enfin, certains crus s’inscrivent dans une dynamique d’excellence par étapes progressives qui les ont fait évoluer de l’appellation Côtes du Rhône, Côtes du Rhône villages à celle de cru. L’AOC Gigondas en est un très bon exemple. À chaque étape, les conditions de production sont plus rigoureuses, les cahiers des charges affinés, et la qualité optimisée.